« Voici mon histoire, elle est assez peu banal je dois l’avouer, mais dans notre univers personne ne peut être banal. Je suis né dans une grande maison à Londres, fils d’un riche commerçant du monde je dois vous avouer que mon enfance fût plutôt aisée et tranquille. Apprenant auprès d’un professeur particulier chez moi, je fus longtemps à l’abri de tout danger, à l’abri de l’extérieur. La cause de cela ? Ma mère, sur-protectrice, elle ne voulait pas que je risque de me blesser ou connaître la violence qu’elle disait qu’il y avait dehors... Cependant elle ne pus me garder indéfiniment chez nous, car un jour je voulu voir le monde autour de moi, échappant donc à la surveillance de mère et à celle des gouvernantes, je m’évada de ma prison douillette pour me balader dans les quartiers éclairés de la ville.

Bon d’accord, il n’y a rien de formidables quand il n’y a pas de fêtes mais rien que voir les gens, les devantures lumineuses, me rendait bouche bée, à vrai dire quand vous sortez pour la première fois à huit ans, tout peut vous émerveiller. Enfin bref, je me balada un bon moment allant de vitrine en vitrine jusqu’a atteindre une ruelle où il semblait y avoir du bruit... Je vis un gros chien dans un rue sombre qui aboyait... Fin c’était un chien d’après mes livres d’images. Enfin bref, il aboyait sur une petite fille qui semblait terrifiée, m’avançant donc, je sauta sur le chien qui se mit à bouger dans tout les sens, tandis que j’essayais de m’accrocher du mieux que je pouvais pour ne pas tomber. Au final je me retrouva à terre tandis que le chien partait en courant quand quelqu’un siffla. Mon coude avait cogné sur le sol mais rien de grave, ça faisait mal certes, j’avais les larmes aux yeux certes, mais je ne pleura pas. Me relevant j’observa la petite fille dans son coin, elle avait des habits déchirés... Elle semblait seule, je la regarda et lui sourit :

— J’ai vaincu la bête, plus besoin de pleurer.

Voyant qu’elle n’arrivait pas à arrêter de pleurer, je regarda aux alentours, aucun signe de ses parents... C’était-elle aussi échappé de chez elle pour voir le monde quelques instants ? Gardant un léger sourire de gamin, je lui demanda:

— Où sont tes parents ?

— Je... Je ne sais pas, réussit-elle à articuler entre deux pleures. Je ne les ai pas vu depuis des années...

— Tu as été... Comment on dit déjà ? Cherchant dans ma tête le bon mot, je finis par claquer des doigts en mettant la main dessus, Abandonner ! C’est ça tu as été abandonnée...

— Oui...

Elle se remit alors à pleurer de plus belle, je dois avouer ne pas l’avoir joué finement, mais bon c’était presque la première fois que je rencontrais quelqu’un que mes parents ne connaissaient pas. Je me dis que je n’allais pas la laisser ainsi... Mes parents ne voudrais pas la garder longtemps si je la ramenais à la maison, puis j’eus un éclair de génie. J’avais entendu que ma tante et mon oncle ne pouvaient pas avoir d’enfant et si... Tendant ma main vers elle, je souris :

— Vient, on va te trouver une maison.

Elle prit ma main et on rejoignit ma maison... A l’intérieur je voyais les ombres passer et repasser devant les fenêtres, j’avais mis toute la maison en émoi et j’entendais déjà ma mère crier mon prénom... Ça sembla faire sourire la fillette que je pouvais voir maintenant au grand jour, petite, elle avait des cheveux longs et bruns, un petit visage d’ange serti de deux émeraudes. Mon oncle et ma tante allaient craquer, ils avaient toujours rêver d’avoir une fille aussi jolie. Au final on entra dans la maison, ma mère me sauta dessus pour me câliner et s’assurer que j’aille bien, quand elle vit la blessure à mon coude je cru que elle allait faire une crise cardiaque... Mon père quand à lui observait la fille qui m’accompagnait, la fillette voulut partir, mais je la retint en souriant à mon père.

— Elle n’a pas de maison, ni de parent, je l’ai trouvée dans une rue alors qu’un chien la maltraitait... Alors je me suis dit que comme mon Oncle et ma tante voulait un enfant, elle pourrait devenir leur fille, comme çà tout le monde serait content.... En plus elle est jolie, non ?

— On va voir ça avec mon frère, en attendant file prendre un bain. Anita, veuillez donner un bain à notre invitée. Quel est ton nom d’ailleurs ?

— Mina, monsieur...

— Très bien, Mina après que tu soit nettoyer et habillé je voudrais te parler, histoire de savoir, excuse moi l’expression, si tu es quelqu’un de fiable.

Elle hocha la tête et on se sépara, elle partait avec l’une des servantes, moi je partais avec ma mère, sûrement pour me rouspéter pendant le bain. Mais je crois que j’avais accomplis une bonne chose, j’espérais franchement que mon oncle accepterait, Mina semblait gentille.

****

Ce soir-là, j’observais les étoiles, à travers la fenêtre de ma chambre, comment va Mina ? Bien, même si je ne l’ai pas vu depuis qu’elle est parti le lendemain où je l’ai trouvé, ce qui doit faire environ huit ans, car à ce moment là j’avais seize ans. J’avais grandi, maintenant j’étais un véritable cerveau, digne représentant de ma famille, j’affichais la présence de mon père et la beauté de ma mère. Mon père était fier de moi et pour cela il m’emmenait avec lui dans ces clubs de nobles d’escrimes et de tir, je m’avérais plutôt bon pour les deux. Enfin bref, ce soir on recevait mon oncle et sa famille, dont Mina, je ne sais pas à quoi elle ressemblait... J’avais du mal à me l’imaginer, elle devait avoir grandie et n’étais plus la petite fille que j’avais encore en tête, on s’était envoyé des lettres de temps à autre comme elle habitait depuis 6 années en Chine, elle me parlait de sa vie, je lui parlais de la mienne mais on ne s’était jamais au grand jamais revu. Je continuais d’essayer d’imaginer celle que j’avais sauvé quand j’étais petit quand des mains virent me voiler les yeux, une voix que je ne put reconnaître dit :

— Devine qui c’est ?

La voix était féminine, ce n’était pas celle de ma mère ou de l’une des servantes, donc à moins que quelqu’un ne soit entré dans la maison comme un voleur, il n’y avait qu’une solution possible.

— Mina, t’entais-je.

— Gagné.

Elle retira ses mains et j’ouvris les yeux sur une jeune femme aux cheveux bruns et aux yeux d’un bleu océan, elle portait une tenue typiquement asiatique, une sorte de robe au col haut. Je lui sourit alors qu’elle me souriait depuis un moment...

— Tu as changée...

— Je peux en dire autant pour toi !

— En bien j’espère.

On avait l’air bête ainsi, mais je lui proposa de s’installer dans un fauteuil en bon gentleman et on parla de tout ce que l’on ne s’était pas dit dans les lettres, elle m’informa sur le monde oriental qui était bien différent de l’occidental. On était franchement bien, mais ce bonheur ne dura pas longtemps.

****
Le navire ne cessait de tanguer au rythme des vagues, je respirais l’air iodé de la mer à pleine narine tandis que ma mère ne semblait pas dans son assiette, ma tante, elle, n’en souffrait pas, elle voyageait souvent avec son mari du coup elle aidait ma mère à essayer d’aller mieux. Que faisions nous sur la mer me diriez-vous, c’est très simple, lors de la soirée, après le dîner, mon oncle nous à proposé de passer quelques mois dans sa propriété en Chine, pour nous vider l’esprit du ciel gris Londonien, mon père accepta, ma mère fut plus réticente, mais elle finit par venir avec nous. Nous avions prit le bateau de mon oncle et nous étions parti en direction de l’Orient, le voyage se passait sans encombre, la mer était calme, Mina et moi étions assis sur la rembarre du bateau où nous discutions de la Chine histoire de savoir à quoi je devais m’attendre :

— Là-bas il y a une coutume qui veux que si tu veux faire une promesse à quelqu’un, il faut prendre son petit doigt avec le tien pour sceller cette promesse, comme un pacte que l’on ne pourra jamais annuler.

Je ne comprenais pas trop comment ça marchais mais j’essaya pour voir, prenant la main de Mina dans la mienne, je finis par tendre mon petit doigt pour saisir le sien, elle me regardait en se demanda ce que je faisais, affichant un grand sourire, je lui demanda :

— Si je te promet de te protéger comme un frère si tu as un problème, maintenant ? Est-ce que ça compte comme une promesse.

— Euh, oui, fin je crois.

Elle rougissait légèrement tandis que moi je souris de toute mes dents en lui faisant croire que je ne voyais pas les rougeurs apparaître sur ses joues, on allait recommencer à parler quand l’homme qui guettait l’horizon cria :

— Pirates à bâbord !

Finalement en tournant la tête Mina et moi on vit ce fameux bateau arborant le crâne blanc sur un drapeau noir au bout de son mât. La panique commença à envahir le navire de mon oncle, on demanda donc tout les hommes sur le pont pour leurs donner leurs ordres, malgré le fait que ce soit un navire marchand, notre bateau était équipé de canon prêt à faire feu en cas de problème. Un peu d’action allait être marrant, me joignant aux hommes sur le pont, mon oncle me regarda de travers.

— Que fais-tu là ?

— Je respecte une promesse.

— Mais, mon pauvre ceci est une bataille qui met ta vie en jeu.

— Une promesse est une promesse.

— Sais tu te servir d’une arme au moins, je ne veux pas envoyer mon neveu à une mort certaine ?

Comme réponse je pris rapidement le pistolet qui pendouillai à la ceinture du matelot à côté de moi et tira sur un insecte posé contre le mât de notre navire, la pauvre petite bestiole fut désintégré par mon tir, le coup de feu résonna encore quelques instants dans l’air avant de laisser place à un silence de mort, tout le monde me fixait, puis fixa mon père

— Il a toujours été un bon tireur...

Je pus finalement être de la partie pour cette bataille...

****
Les rues de Port Royal étaient désertes, la bataille sur le bateau avait été éprouvante, mais les pirates ont finis par partir après que quelques uns d’entre eux ne soit descendu, j’avais tué quelques hommes durant cet assaut, mais ça ne me fit rien. Je n’étais pas un tueur, je ne faisais que défendre la vie de ceux que j’aime et c’est tout, aucun remord, aucune peur, je ne pouvais pas en dire autant de Mina qui n’arrêtait pas de trembler en me regardant. Nous trouvâmes un auberge vide de client pour la nuit après un repas chaud, on resta quelques instants devant la cheminé de l’auberge, mes parents, mon oncle et ma tante nous laissèrent moi et Mina, j’étais assis dans l’encadrement de la fenêtre en observant la rue. Mina se leva de son fauteuil et s’assit à mes côtés, je lui sourit, elle non... Je devina rapidement que quelque chose n’allait pas, elle me tendis son petit doigt et me fixa dans les yeux d’un air sérieux :

— Fais moi une promesse !

— Quelle promesse ?

— Ne tue plus d’humain ! Tu t’abaisse au niveau des pirates sans scrupules, tu risque de ne pas valoir mieux, je ne veux pas que tu devienne comme ceux qui ont tués certains des hommes de mon père aujourd’hui ! Tu es comme un frère pour moi, je ne veux pas que tu devienne quelqu’un comme ça, ce serait...

Je compris ce qu’elle voulait dire et je lui prit son petit doigt avec le mien, la coupant dans sa phrase :

— Je t’en fais la promesse. Va te coucher maintenant, tu dois être fatigué après ce qui c’est passé petite sœur.

Elle sourit quand je l’appela par ce surnom, me levant, je déposa mes lèvres sur son front et alla m’asseoir dans le fauteuil devant l’âtre, je l’entendis monter les marches, en me disant de ne pas tarder, je me mis à réfléchir à ma promesse, me disant que je ne devais pas m’y soustraire si je ne voulais pas qu’elle me déteste.

Je m’endormis dans le fauteuil devant la cheminé quand j’entendis la porte se faire défoncer, me levant, je vis des créatures étranges, noires, qui était la raison de cela, prenant le pistolet que j’avais gardé du moussaillon, je tua une bête noire qui se désintégra dans une brume violette. Je tua les autres créatures, tout les gens présents de l’auberge descendirent pour voir ce qu’il se passait, ils me retrouvèrent dans le fauteuil, tourné vers l’entrée, mon arme à feu encore fumante sur les genoux, ils me regardèrent, j’avais l’air paniqué, mais aussi concentré... Je regarda l’aubergiste et lui demanda d’un coup :

— C’est quoi le problème sur cette île ? C’était quoi ces bêtes noires ?

Tout le monde semblait surpris et ils allèrent sûrement me reprocher de ne pas dormir assez, mais l’aubergiste finit par avouer le problème :

— Depuis quelques mois ces créatures sévissent dans notre ville et je ne crains qu’un jour nous serions envahi par ces créatures qui dévorent les gens et volent leurs cœurs.

— Nous devons rester ici pendant quelques jours alors je pense que nous devrions s’assurer que nous ne soyons pas attaquer, n’est-ce pas, père et mon oncle ?

Mon père et son frère se regardèrent, en hochant la tête, père finit par dire :

— Tu as raison Naheim.

****

— Pourquoi ?! Pourquoi ?! Naheim ?!

Nous courrions à travers les rues sombres de port royal, l’on venait de se faire attaquer à l’auberge par ces bêtes noires et maintenant nous nous faisions courser par ces choses bizarres, ils avaient.. Pris nos parents et l’aubergiste, c’était dur de savoir qu’on ne reverrait plus ses parents, mais pour l’instant, je me souciais de Mina et moi, pour les venger, il fallait nous sauver. A un croisement, elle tomba par terre, haletante :

— Laisse moi, j’en peux plus et puis où irions-nous maintenant ?

— Je ne sais pas, mais je t’ai fais une promesse, petite sœur.

La prenant sur mon dos, je me mis à courir, malgré qu’elle soit très légère, je me retrouva vite moi-même à bout de force et j’entendais déjà les créatures ténébreuses prendre du terrain, quand j’entendis un sifflement, tournant ma tête vers une ruelle, un homme à la tenue bleu et au chapeau étrange me montra une sorte de tourbillon. Sa longue barbe inspirait la sagesse, mais ce pouvait être un piège des créatures... Tant pis, j’entra dans le tourbillon avec Mina sur le dos, j’espérais franchement que je ne mettais pas fais avoir par ces viles créatures.

***

Aujourd’hui j’arpente les mondes avec deux compères rencontrés lors de mes voyages dans les différents monde de l’univers, j’ai rejoins les casse-noisettes afin d’exterminer cette vermine de sans-cœur, armé de mes armes plus performantes que les pistolets de boucaniers, je suis sûr d’aider à y arriver. Quand à Mina, elle, aide au Q.G. du groupe d’anti-ténèbres dans la ville de traverse, la mort des parents que je lui avait trouvé en étant petit la chagrina pendant quelques temps, mais elle finit par retrouver le sourire dans ce groupe rempli de personnes positives. Quoi qu’il en soit, j’ai du boulot qui m’attends, faut bien faire reculer les ténèbres ! Avec élégance toute fois, ne l’oublions pas.»

Être le fils d’un homme important était dur pour les enfants, mais alors être le fils d’un des plus grand gardien de la terre et d’une dragonne de la nature était pire qu’horrible et cela, malgré ses 10 ans, Meiji l’avait bien compris. Ce petit dragon n’avait fait que recevoir des leçons sur son rang, sur ses pouvoirs, dans la Chine, on attendait beaucoup de lui car notamment par son père qui était très respecté, mais aussi parce qu’il était le premier dragon de la terre avec les capacité d’un être de la nature.

A trop en attendre de lui, on finit par l’énerver, il en eût marre de cette vie et quitta la caverne qui l’abritait avec ses parents, disparaissant donc de sa caverne, il arpenta la chine de la terre des dragons afin de trouver une vie tranquille. Cependant quand les humains le voyaient, ils se mettaient à lui offrir plein de truc, le vénérant, le traitant comme un roi... Il avait oublié ce détail, les dragons étaient plutôt bien traité en Chine et il avait oublié cela... Mais un jour, il se retrouva au beau milieu d’une bataille entre les soldats de l’empereur de Chine et des envahisseurs. Il fut bousculé dans tout les sens, de par sa petite taille, et finit dans un ruisseau. Éloigné du champ de bataille grâce au courant, le petit dragon remonta sur la berge et pleura... Il n’aimait pas être tout seul comme ça. Il était perdu en plus, ne sachant pas où aller il continua de pleurer à gorge déployée, faisant un vrai tintamarre au cœur de ce petit bosquet de bambou.

— C’est quoi tout ce bruit ?

En entendant cette phrase, le dragonnet fit volte-face et vit un jeune homme qui ne semblait pas vraiment vivre dans ce monde vu ça tenue... Mais que faisait-l ici ? Meiji s’en moqua car il se jeta dans les bras de l’inconnu et frotta ses écailles contre lui... Le voyageur cependant pris le dragon dans ses mains et le souleva dans les airs comme un petit chien pour voir ce qui venait de lui sauter dessus.

— T’es qui ?

— Je suis Meiji un dragon de la terre, lui répondit notre petit être fantastique avec un air guilleret. Voyageur, emmène moi avec toi, ici on me traite comme un roi et je ne suis pas fait pour ça.

— Je vois, mais vois-tu petit dragon ? Je traverse les mondes afin d’exterminer des êtres qui veulent conquérir ce qui ne leur appartient pas, c’est dangereux.

— Je m’en fiche.

— Mais il faut que tu me sois utile, je ne vais pas t’emmener si tu ne peux mettre d’aucune aide. Tu ne me semble pas bien dangereux vu d’ici.

Meiji fut vexé par l’étranger et sauta à terre, puisant ses forces dans la terre, ses écailles s’illuminèrent et il grandit au point de dépasser l’étranger de quelques centimètres, sa peau devint dur comme l’acier, il ressemblait maintenant à un dragon adulte.

— Sous cette forme je suis capable d’encaisser bien des coups et d’en donner des faibles mais qui font tout de même mal !

Reprenant sa forme d’origine, le petit dragon mit ses mains griffues sur ses hanches regardant fièrement l’inconnu.

— Satisfait ? Je sais aussi soigner les humains, les plantes, les animaux et les dragons...

— Je suis magnifiquement surpris, je t’annonce que tu viens d’intégrer mon groupe !

Heureux, Meiji se mit à sautiller partout dans le bosquet de bambou, il venait d’intégrer un groupe qui avait l’air d’avoir un but noble et surtout ils ne le traiteraient pas comme les habitants de la terre des dragons, finalement il grimpa sur l’épaule de son nouvel ami et lui demanda :

— Tu t’appelle comment au faîte ?

— Je suis Naheim et toi ?

— Meiji. En tout cas Naheim je sens qu’on va bien s’entendre.

Courir, courir sans jamais se retourner pour ne pas être attrapé par des gens qui cherchent à vous tuer, voilà une vie des plus déplaisantes et c’est malheureusement, cette vie est celle que Laelis à vécut depuis son enfance. Abandonnée par ses parents alors qu’elle n’était qu’une enfant, la gamine c’est trouvée une maison abandonnée dans les quartiers pauvres d’Agrabah comme refuge, elle y vécut toute sa vie, survivant en volant les commerçant, elle fut plus d’une fois prise la main dans le sac au début, mais on laissa couler, lui prétextant l’innocence des enfants.

Seule, elle le fut toujours, restant à l’écart du peuple, elle découvrit seule ses pouvoirs magiques et elle dû apprendre à les maîtriser en solitaire. Malgré qu’elle ne reçu aucun apprentissage, la petite Laelis grandit et finit par avoir une très bonne maîtrise de ses pouvoirs fin de ceux qu’elle connaissait, qui ce limitait à la glace et au feu. Notre magicienne n’était pas totalement un maître mais elle en avait en parti le niveau.

La fillette, seule et silencieuse était devenu une femme qui n’avait pas bien changée depuis son enfance, elle volait toujours, mais ne se faisait plus attraper, tout allait bien dans le meilleur du monde, malgré la solitude, elle était heureuse de cette situation. Mais tout changea, le jour où toutes un tas de bêtes noires apparurent en ville et ce mirent à voler étrangement le cœur des gens, deux héros s’en occupèrent et du coup la jeune femme ne s’en soucia pas. Mais quand les bêtes revinrent à Agrabah et que les gardes attaquèrent les habitants, elle s’en mêla, usant de ses pouvoirs magiques, elle tenta d’aider des habitants et finit par ce faire remarquer par ces bêtes noires et ce fit attaquer...

Elle fuyait, toujours à fuir, elle en avait marre, elle se retourna dans la rue par laquelle elle fuyait et usa de toute sa magie, épuisée, elle s’effondra et vit d’autres monstres apparaître, croyant sa vie terminée, elle s’évanouit, mais quand elle ferma les yeux, elle vit une forme apparaître devant elle et qui détruisit les monstres, puis elle plongea dans l’inconscience, ne sachant pas si elle survivrait ou non...

— Tu crois qu’elle va se réveiller ?

— Je suis sûr que oui, c’est moi qui l’ai soignée !

— On verra bien.

En ouvrant les yeux, Laelis vit deux silhouettes, sûrement celles de ceux qu’elle avait entendue, un homme, une femme, mais il manquait celle de l’enfant... Elle la trouva rapidement car en se redressant elle tomba nez à museau avec un petit dragon vert, elle laissa échappé un cri qui avertit Naheim et Mina qu’elle était réveillée. Le jeune homme prit le dragon et le plaça sur son épaule tandis que Mina s’assit aux côtés de la magicienne. Laelis n’était pas dans son pays, les meubles de la chambre n’étaient pas comme ceux qu’elle connaissait...

On lui expliqua tout, qu’elle n’était plus dans son monde, qu’elle avait été sauvée par ce jeune homme qui était devant elle et son compagnon alors qu’ils étaient en mission à Agrabah, Laelis n’avait jamais vraiment approchée les inconnus et elle n’était pas très doué pour le contact humain, mais elle savait qu’elle devait sa vie à ce garçon et son animal fantastique.

— Nous te proposons donc de rejoindre les casse-noisettes, un mage n’est jamais de trop dans nos rangs.

— Tu peux rester à la maison comme moi, Mina, ou allez sur le terrain comme Naheim...

— C’est plus marrant, le terrain !

La magicienne ne savait pas vraiment quoi répondre à ces personnes qui semblaient si gentilles avec elle, le rouge lui montait aux joues car ils la regardaient tous... Elle finit par choisir.

— Hum... Je... Je vais suivre... Na... Na... Naheim, c’est ça ?

— C’est bien cela.

Ils finirent par ne plus soumettre la jeune fille à leurs regards, cependant elle reçut une boule d’écailles dans ses bras, le petit dragon frotta sa joue contre le sienne, il semblait heureux qu’elle ai rejoins leur petit groupe.

— Bon maintenant, que dirais-tu d’enfiler ça ?

Laelis aurait cru que ce serait Mina qui lui propose, mais le jeune homme semblait l’avoir fait avant elle, il lui montrait une robe blanche, jolie en soit, mais elle n’était pas du goût de la magicienne qui recula légèrement en le voyant avancer. Hochant négativement, elle émit une plainte :

— Non, je préfère mes vêtements....